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La Clarinette > Histoire 8

8. autres clarinettes et citations

Naissance des « autres » clarinettes

Clarinette en Si bémol aigu de MM. RAINGO de Mons à cinq clés de cuivre, construite en buis teint orné de viroles d'ivoire. Cet instrument est probablement le seul de son espèce.

Clarinette en La bémol aigu, encore utilisée de nos jours, notamment dans les « banda » italiennes (harmonies).

Clarinette en Fa aigu à cinq clés.

Les clarinettes en Ut, Si et La remontent au XVIIIème siècle.

La clarinette d'amour est un autre type de clarinettes qui a vu le jour vers 1750.

Sa particularité consiste dans son pavillon dont l'ouverture se rétrécit à la partie inférieure et affecte le contour piriforme qui caractérise aussi le cor anglais moderne.

La colonne d'air suit une courbe parallèle à la courbe extérieure du pavillon, il en résulte une légère modification du timbre, limitée aux intonations produites par le pavillon et par les trous latéraux qui sont les plus proches.

On l'a construit dans différents tons, notamment en Fa, Sol, La bémol, La et Ut.

Braun debut XIX Eisenmenger 1770

Le cor de basset (bassethorn en allemand, corno di bassetto en italien) en Fa, a la quinte inférieure de la clarinette en Ut.

Généralement, les clarinettes descendent au Mi grave mais le cor de basset descend au Do. Son invention paraît remonter vers 1750 selon les uns, vers 1770 selon les autres. Son inventeur était installé à Passau (en Bavière).

En passant par les perfectionnements que lui apportèrent Théodore LOTZ à Presbourg en 1782, par les frères STADLER et en 1812 par I. MÜLLER, MOZART affectionnait particulièrement cet instrument.

Il en a fait un brillant emploi dans plusieurs compositions. Il a écrit deux parties pour cet instrument, dans plusieurs opéras, dans plusieurs lieder, et dans son Requiem.

Une autre clarinette basse en Si bémol a vu le jour à Dresde. Son inventeur, Henri GRENSER a construit cet instrument en 1793, il l'appelait « klarinetten-bass ». Cet instrument descendait jusqu'au Si.

Les premiers essais de clarinette contrebasse seraient dus à DUMAS de Paris qui aurait construit en 1810-1811, une clarinette basse nommée basse guerrière et une clarinette contrebasse dénommée contrebasse guerrière.

Y. MÜLLER construit des clarinette altos (en partant du cor de basset) en 1812 accordées soit en Fa, soit en Mi bémol.

Vers 1815, la (petite) clarinette en Mi bémol fait son apparition. Avec la clarinette en Ré, elles remplaceront la clarinette en Fa.

En 1828, J.H.G. STREIWOLFF (Gottingen 1779-1837) perfectionne la clarinette basse de GRENSER. Construite à l'octave grave de la clarinette en Ut, il la fit descendre, grâce à des clés supplémentaires, jusqu'au Si bémol.

Schaeffer 1885 Schaeffer 1885

J.H.G. STREIWOLFF a également inventé une clarinette contrebasse en 1829. Cette clarinette descend exactement à l'octave basse du cor de basset.

Une troisième clarinette contrebasse ou clarinette à pédale était l'oeuvre de Fontaine BESSON de Paris.

EVETTE et SCHAEFFER en ont construit également une.

En 1836, A. SAX perfectionne la clarinette basse. Cet instrument devient beaucoup plus juste, a un timbre plus riche et plus pénétrant. SAX lui donne la forme que nous lui connaissons. Son premier emploi à l'orchestre remonte à 1836 dans les Huguenots de Meyerbeer (très beau solo) et un peu plus tard dans le Prophète.

Il existait au début du XIXème siècle un autre instrument, le « Glacibarifono » de P. MAINE à Milan qui en fait, n'est autre qu'une clarinette basse descendant à l'Ut grave, à double colonne d'air parallèle et à pavillon vertical. Cette forme serait due, dit-on, à Catterino CATTERINI de Bologne, qui fit entendre pour la première fois avec un grand succès, un instrument semblable le 12 février 1838 au téâtro Communale di Modena (Italie).

Une autre clarinette basse, très belle, est l'oeuvre de Nicolas PAPALINI, facteur italien installé à Chiaravalle au début du XIXème siècle.

Cette clarinette basse, dite « serpentine » en raison de sa forme, a le corps formé de deux coquilles de bois dans lesquelles on a creusé la moitié du canal cylindrique dont le parcours ondulant est suivit par la courbe extérieure des coquilles.

Cette combinaison a pour but de diminuer la longueur de l'instrument.

En 1839, J.F. WIEPRECHT, directeur des corps réunis de la Garde Royale de Prusse, et Ed. SKONA, facteur d'instrument à la Cour Royale à Berlin, imaginent un instrument baptisé &l » quo; batyphon", sorte de clarinette contrebasse en Ut.

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